Une autre présentation de la Biodanza, ma monographie dont j'ai coupé tout ce qui était plus personnel :
"La Biodanza et moi m’aime..."
Retrouver la relation juste avec soi, avec l’autre, avec l’univers
"La Biodanza et moi m’aime..."
Retrouver la relation juste avec soi, avec l’autre, avec l’univers
Monographie du 2ème cycle de formation Catherine Moullé
Biodanza® - Système Rolando Toro Araneda - ECOLE DE PROVENCE
Directrice : Patricia Piva Aicardi, assistée de Gisèle Bregliano-Martinez et Laurence Wulkan
Ecole Rolando Toro Araneda PROVENCE
Directrice Patricia Piva Aicardi
TITULARISATION
Nom et Prénom de l’élève : Catherine Moullé
2ème Cycle de Formation de l’école Rolando Toro Araneda PROVENCE
Septembre 2010 – Décembre 2012
TITRE DE LA MONOGRAPHIE : « La Biodanza et moi-m’aime »
DATE DE PRESENTATION DE LA MONOGRAPHIE : 22 février 2015
Directrice Patricia Piva Aicardi
TITULARISATION
Nom et Prénom de l’élève : Catherine Moullé
2ème Cycle de Formation de l’école Rolando Toro Araneda PROVENCE
Septembre 2010 – Décembre 2012
TITRE DE LA MONOGRAPHIE : « La Biodanza et moi-m’aime »
DATE DE PRESENTATION DE LA MONOGRAPHIE : 22 février 2015
« Ceux qui dansent sont traités de fous
par ceux qui n’entendent pas la musique. »
Antoine Filissiadis
« Il faut beaucoup de chaos en soi
pour accoucher d’une étoile qui danse. »
Friedrich Nietzsche
Il n’y a pas d’abîmes si sombres,
Il n’y a pas de falaises si hautes,
Il n’y a pas d’égarements si tortueux Qui ne soient chemin...
Antoine Filissiadis
« Il faut beaucoup de chaos en soi
pour accoucher d’une étoile qui danse. »
Friedrich Nietzsche
Il n’y a pas d’abîmes si sombres,
Il n’y a pas de falaises si hautes,
Il n’y a pas d’égarements si tortueux Qui ne soient chemin...
« Notre peur la plus profonde n’est pas d’être inapte, notre peur la plus profonde est d’avoir un pouvoir
incommensurable. C’est notre lumière et non pas notre noirceur qui nous effraie le plus. Nous nous
demandons : qui suis-je pour être brillant, formidable, plein de talents, fantastique ? En réalité, pourquoi ne
pourrions-nous pas l’être ? Nous sommes enfants de Dieu. Nous déprécier ne sert pas le monde. Ce n’est pas
une attitude éclairée de se faire plus petit qu’on est pour que les autres ne se sentent pas inquiets. Nous
sommes tous conçus pour briller, comme les enfants. Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui
est en nous. Cette gloire n’est pas que dans quelques uns, elle est en nous tous. Et si nous laissons briller
notre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission que leur lumière brille. Si nous sommes
libérés de notre propre peur, notre seule présence libère automatiquement les autres de leur peur. »
Marianne Williamson
« La première et principale chose est d'être dans l'amour avec vous-même. Ne soyez pas durs ; soyez doux,
prenez soin de vous. Apprenez à vous pardonner encore et encore, sept fois, soixante-dix-sept fois, sept
cent soixante-dix-sept fois. Apprenez à vous pardonner. Ne soyez pas durs ; ne soyez pas antagoniques
envers vous-même, alors vous fleurirez.»
Osho « Ecstasy : The Forgotten Language »
« Ce n’est pas ce qui arrive qui détermine ma vie, mais ce que je choisis de faire avec ce qui arrive. »
Sommaire : (après coupures)
-
- La Biodanza® et le Principe Biocentrique
-
- Les 5 lignes de vivencia
• Vitalité • Sexualité • Créativité • Affectivité • Transcendance -
- Facilitatrice
-
- Remerciements
...
« ... La reconnaissance de Soi passe par le dépouillement personnel (et non le développement personnel). Ce
n’est que lorsque l’on se détache, les uns après les autres, de tous ces attributs extérieurs – race, sexe,
origine, profession, idéologie, appartenance politique ou autre, etc - (« se détacher » ne signifiant pas
supprimer mais plutôt « ne pas s’identifier ») que l’on commence à entrevoir qui l’on est en vérité. Cette
démarche réalisée avec lucidité et honnêteté vis-à-vis de soi-même, est essentielle dans le processus de la
(re)découverte de qui l’on est. On conscientise alors que toute quête de reconnaissance dans le regard
d’autrui est illusoire et vaine puisqu’aucun des attributs que l’on pouvait jusqu’alors mettre en avant, comme
un blason, n’est expression de son Soi véritable...
... Ce que je suis est ce qui demeure une fois que je me suis dépouillé de tout. C’est ce qui demeure lorsque
je me suis détaché de tous mes conditionnements familiaux, éducatifs, sociaux, professionnels, culturels,
dogmatiques et religieux. Lorsque ma personnalité se dépouille, mon être divin de révèle dans sa grandeur, sa
lumière, sa puissance, sa force et son infini amour. En vérité, il n’y a d’autre chemin vers la reconnaissance
de Soi. »
La reconnaissance de Soi - selon Gregory Mutombo
La Biodanza® et Le Principe Biocentrique
« Nous avons tous notre champ de bataille et il y a un jour, où nous ne pouvons plus reculer : le seul moyen
de grandir et d'être libéré, c'est d'aller au combat. »
Extrait de la Baghavad Gita
« L’instant présent est le terrain de jeu où la vie se joue. Une fois que vous avez fait la paix avec l’instant
présent, observez ce qui se produit, ce que vous pouvez faire ou choisir de faire, ou plutôt, ce que la vie fait
en vous. Le secret de l’art de vivre, le secret du succès et du bonheur se résume à cinq mots : faire un avec
la vie. Faire un avec la vie, c’est faire un avec le moment présent. A ce moment-là, vous réalisez que ce
n’est pas vous qui vivez votre vie, mais la vie qui vous vit. La vie est le danseur et vous, la danse. »
Eckhart Tolle
« O hommes supérieurs, ce qu’il y a de plus mauvais en vous c’est que vous n’avez pas appris à danser
comme il faut danser – à danser par-dessus vos têtes ! Qu’importe que vous n’ayez pas réussi ! Elevez vos
cœurs, bons danseurs, plus haut, plus haut... Et n’oubliez pas non plus de rire... »
Nietzsche « Ainsi parlait Zarathoustra »
« La base conceptuelle de la Biodanza vient d’une méditation sur la vie, du désir de renaitre de nos gestes
dépecés, de notre structure répressive, vide et stérile ; ceci provient certainement de la nostalgie de
l’amour » c’est ainsi que Rolando Toro Araneda, né au Chili en 1924, psychologue, anthropologue et poète
nous parle des origines de la Biodanza qu’il a créé dans les années 1960.
Biodanza : de bios = la vie et danza = le mouvement
Pratiquer La Biodanza, c’est retrouver le mouvement intégré et plein de sens.
La Biodanza, avec sa signification poétique de Danse de la Vie, se définit comme un système d’intégration
affective, de rénovation organique et de ré-apprentissage des fonctions originaires de vie. Chaque exercice
proposé a pour but d’éveiller des émotions spécifiques. La Biodanza propose de favoriser l’expression de nos
potentialités (ressources) endormies, de manière à ce que chaque participant trouve ses propres réponses
corporelles, affectives, créatives, spirituelles et existentielles en rapport avec ses propres besoins, sa
sensibilité, sa nature profonde - en harmonie avec les lois de la vie. La Biodanza est une pédagogie de l’art
de vivre qui a pour objectif que chacun « s’éveille » à la Vie, à son rythme, à partir de là ou il en est.
Pratiquer la Biodanza, c’est avoir l’opportunité de vivre une expérience de développement humain (on ne
parle pas de développement personnel, car il s’agit bien plutôt de « dépouiller la personnalité ») et de
croissance personnelle. Elle redonne la priorité à l’expérience du corps et de la sensibilité. C’est un ensemble
d’exercices et de danses réalisés individuellement, à 2 ou à plusieurs, en groupe avec des musiques proposées
et choisies avec soin pour déclencher l’émotion et soutenir le geste qui surgit. La Biodanza est basée sur le
Principe Biocentrique inspiré des lois universelles qui conservent les systèmes vivants : lois de l’attraction, de
la création délibérée, de la tolérance et de l’équilibre ; ces lois universelles s’appliquent à tout le vivant.
Par la pratique de la Biodanza - qui n’est ni une théorie, ni une thérapie, ni une technique mais une méthode
vivencielle, l’être humain donnera de l’importance à l’expérience vécue plutôt qu’à l’information intellectuelle et verbale. Rolando Toro nous rappelle que l’homme - être vivant le plus complexifié - ne doit pas se
considérer comme le meilleur ou le plus important. Il s’agit de lui redonner sa place au milieu de la matrice
cosmique de la vie. Rolando Toro nous propose de retrouver cet émerveillement de l’enfant face au mystère
et à la beauté de ce qui nous entoure. Tout ce qui se passe en Biodanza tend à résonner avec le phénomène
profond et émouvant de la Vie. La Biodanza nous invite à reconnaître l’autre, non pas comme un autre mais
comme un semblable...
Rolando Toro nous dit : « La Biodanza est une expression de rébellion face au monde et à nos sociétés
psychotiques. Les vrais héros sont les déserteurs ». Pour lui, la notion de « bien » est donc liée à tout ce
qui protège la vie, au plaisir de se sentir vivant, et la notion de « mal » à tout ce qui anéantit la vie, la
malmène ou en piétine les fruits. Il nous parle d’Inconscient Vital : nous sommes tous profondément en lien
avec la Vie et son évolution. Selon lui, la vivencia (qui sera définie au chapitre suivant) est la ‘Voie Royale’
d’accès à l’Inconscient Vital car elle influe sur l’humeur endogène (qui prend naissance à l'intérieur d'un
corps, d'un organisme, qui est dû à une cause interne). Ses effets sur l’organisme et son pouvoir de
réhabilitation existentielle sont basés sur un modèle théorique scientifique. La vivencia est différente de
l’émotion : l’émotion est une réponse à des stimuli externes et ne dure pas dans le temps, tandis que la
vivencia est une expérience qui induit le sentiment profond d’être vivant et nous transforme.
Il existe sept pouvoirs de transformation de la Biodanza, qui sont les suivants :
- la méthodologie vivencielle : la valorisation de la partie saine de l’individu permettant aux vivencias
intégrantes de transformer les dissociations en tous genres. La perception cénesthésique d’être
véritablement soi-même permettant l’intégration.
- le pouvoir musical : les musiques utilisées en Biodanza sont des musique organiques sélectionnées selon des
critères thématiques, dans le but d’éveiller des émotions euphorisantes capables d’induire la vivencia. Ces
musiques vont favoriser les sensations de fluidité, de rythme, d’harmonie, de tonus (attributs organiques),
sensations qui peuvent pendant la danse se transformer en vivencia.
- le pouvoir de la danse intégrante : il existe plus de 250 exercices qui ont pour but l’intégration sensori-
motrice, affectivo-motrice et la sensibilité cénesthésique. La proposition est d’incarner la musique et de
laisser place à l’émotion pour qu’elle se transforme.
- le pouvoir déflagrateur de la caresse : le contact avec d’autres personnes favorise la croissance. Le lien
physique en relation avec la force affective donne au contact authenticité et sincérité.
- le pouvoir de la transe : la transe est un état altéré de conscience qui implique la diminution de l’ego et
la régression à l’originaire, au primordial. C’est un phénomène de régression aux états initiaux de
l’existence qui favorise la reparentalisation (le fait de naitre à nouveau) dans un contexte affectif
bienveillant et sécurisant.
- le pouvoir de l’expansion de conscience : l’expansion de conscience est un état de perception amplifiée qui
rétablit le lien avec l’univers et procure un sentiment intense d’unité et de joie. Les musiques, les danses,
les cérémonies de rencontres peuvent induire cet état.
- le pouvoir du groupe : les situations de rencontre peuvent transformer en profondeur les attitudes face
aux relations humaines. L’induction réciproque de vivencia entre les participants du groupe et l’intégration
du groupe, sont ce qui différencie la Biodanza d’autres pratiques de danse.
Une autre définition de la Biodanza est : « une poétique de la rencontre » et je trouve cette définition très
juste et très belle... Pour Rolando Toro le sentiment d’amour pourrait être l’expérience suprême du contact
avec la Vie...
Danse, Amour et Vie font allusion au phénomène de l’unité cosmique...
J’affectionne cette définition de la Biodanza que je fais mienne :
« Pratiquer la Biodanza, c’est retrouver la relation juste à soi, à l’autre, à l’univers ».
Pratiquer la Biodanza c’est faire l’expérience du « prendre soin » (des autres et de soi, de soi et des autres, je ne sais pas dans quel ordre ça marche vraiment ?) et fondre délicieusement devant la beauté et la richesse de notre diversité...
Danse, Amour et Vie font allusion au phénomène de l’unité cosmique...
J’affectionne cette définition de la Biodanza que je fais mienne :
« Pratiquer la Biodanza, c’est retrouver la relation juste à soi, à l’autre, à l’univers ».
Pratiquer la Biodanza c’est faire l’expérience du « prendre soin » (des autres et de soi, de soi et des autres, je ne sais pas dans quel ordre ça marche vraiment ?) et fondre délicieusement devant la beauté et la richesse de notre diversité...
Faire l’expérience de la Biodanza c’est retrouver l’enthousiasme (Dieu en soi), goûter à la transcendance
(quand il n’y a plus d’ego), ressentir le lien qui nous unit à la nature ; c’est se relier au Principe
Biocentrique. Le Principe Biocentrique est révolutionnaire en ce sens qu’il prône le respect de la Vie et la
joie de vivre, le droit à l’amour et au contact. La proposition est de danser le chaos pour atteindre un ordre
nouveau permettant à un nouvel état de conscience de s’installer. Dans l’approche de la Biodanza, où
connexion à soi, à l’autre et au monde ne font qu’un par le mouvement plein de sens, nous sommes invités à
rejoindre notre propre centre, à aller à la rencontre de nos désirs, de nos rêves. Nous puiserons, au cœur
des forces vitales et créatrices, les ressources de réalisation telles que le plaisir, la passion de la vie, le
courage de l'expression, la lucidité du discernement. Il existe encore de grandes découvertes à faire pour
révéler l’origine de la vie, de l’être humain... L’expression de la vie qui anime chaque créature est une
manifestation du sacré : la Vie est sacrée. Seule une civilisation malade (malade de ses religions, de ses
politiques, de la quête de pouvoir, de l’argent tout puissant et du sexe perverti) est à l’origine d’une distinction entre profane et sacré. En Biodanza, chaque participant est invité à vivre le « ici et
maintenant », chaque instant et chaque proposition étant sacrés.
Biocentrique : de Bios = la vie, d’ou : la vie au centre.
Le Principe Biocentrique est un nouveau paradigme (modèle cohérent d’une vision du monde) que chacun peut
appréhender quelle que soit sa culture ou sa religion, et qui propose de protéger la vie et de faciliter son
évolution, rappelant que tout ce qui existe dans l’univers fait partie d’un système vivant très vaste. Ce
Principe Biocentrique pose le respect de la Vie comme valeur absolue et comme point de départ de toutes
les disciplines et de tous les comportements humains. Ce qui rejoint la pensée visionnaire d’Albert
Schweitzer : « En méditant sur la vie, je sens l’obligation de respecter n’importe quelle volonté de la vie qui
m’entoure, car elle est semblable à la mienne ».
«... Il (Rolando Toro) a imaginé et rêvé que je puisse - de ma dimension humaine, au niveau ou je me trouve
sur cette planète, retrouver le lien qui me relie aux étoiles. Retrouver ce lien qui me relie aux étoiles,
parce que c’est dans mon sang qu’il se trouve. Au cœur des étoiles a été forgé le fer de mes cellules, de
mon sang. Et que je puisse trouver dans l’arbre qui respire le solidaire de ma respiration sans laquelle je ne
peux exister. Que je puisse entrer en résonnance tellement forte avec toutes les espèces, que j’ai envie de
prendre soin de la terre qui m’héberge. »
Hélène Lévy Benseft
Les cinq lignes de vivencia
« Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté
comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre
possible pour y parvenir. »
Richard Bach « Jonathan Livingston le goéland »
Le concept des lignes de vivencia a été créé suite à une série de questions que Rolando Toro avait l’habitude
de poser à ses élèves concernant leurs vies. C’est ainsi qu’il a défini les cinq lignes expressives
essentielles qui correspondent à cinq besoins fondamentaux de l'être humain (quelle que soit son origine), que
chacun au cours de son évolution va développer plus ou moins harmonieusement. Les cinq lignes de vivencia
sont en relation avec les instincts. Elles sont une manifestation d’origine biologique de la vie vécue avec une
grande intensité et sont intimement liées. Ces cinq lignes sont les lignes de la vitalité, de la sexualité, de la
créativité, de l’affectivité et de la transcendance. Ces cinq lignes sont basées sur le concept des
protovivencias (expériences fondamentales du nourrisson au cours des six premiers mois de sa vie),
expériences qui vont déterminer sa capacité à entrer en relation avec l’environnement et à communiquer.
On appelle vivencia « une expérience vécue avec une grande intensité par un individu dans une dimension
spatio-temporelle ‘ici et maintenant’ produisant des effets sur les plans émotionnel, cénesthésique et
viscéral. » (Rolando Toro Araneda). La vivencia est à la base de la méthodologie de la Biodanza. On donne
également le nom de vivencia à la séance de Biodanza.
Chaque ligne de vivencia vient toucher des émotions et des sentiments spécifiques :
- la ligne de la vitalité est stimulée par des danses liées à l’action ; elle se manifeste dans l’élan vital et
s’exprime par une humeur joyeuse. La ligne de la vitalité représente la capacité de chacun à être au
monde, à s’autoréguler (action/repos). Elle nous parle des instincts de faim et de soif, de satiété, de lutte
et de fuite.
- la ligne de la sexualité est stimulée par des exercices et des mouvements en relation avec l’érotisme ; elle
se manifeste dans l’expression du désir et l’aptitude au plaisir (instinct sexuel) rappelant l’importance des
caresses pour le développement harmonieux de l’individu. Le plaisir de donner et le plaisir de recevoir sont
stimulés, ainsi que le courage de se montrer, d’être vu.
- la ligne de la créativité est stimulée par des vivencias de découverte de nouveaux modes expressifs. Elle se
manifeste dans l’ouverture à la vie, la capacité d’innover (instinct de nidification). La créativité est ce qui
nous pousse à établir de nouvelles relations avec le monde qui nous entoure, renforçant ainsi l’estime de
soi.
- la ligne de l’affectivité est stimulée par des danses de rencontre, des rituels de connexion. L’affectivité se
manifeste dans l’expression de l’amour, de l’amitié, de la compassion (instincts maternel, grégaire, de
solidarité, de coopération). La ligne de l’affectivité nous invite à prendre soin, l’affectivité commence par
soi-même. En Biodanza on parlera d’amour différencié (pour des personnes précises) et d’amour
indifférencié (pour « l’autre » en général).
- la ligne de la transcendance est stimulée par des danses de fusion avec l’univers et elle s’exprime dans
l’extase (instinct de fusion) et dans l’intase (fusion en moi). Nous venons toucher au fait que nous sommes
le divin et sa manifestation.
Les cinq lignes de vivencia sont en rapport direct les unes avec les autres et se renforcent réciproquement.
« Si je pouvais le dire, je n’aurais pas besoin de le danser »
Isadora Duncan
« Je ne fais que danser, je dissous les mémoires musculaires et donne forme aux choses à venir. » James Mathieson
« Je ne fais que danser, je dissous les mémoires musculaires et donne forme aux choses à venir. » James Mathieson
La vitalité
« L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir. » Carl Gustav Jung
« Si on évite tout ce qui abime la vie et si l'on favorise au contraire tout ce qui la nourrit, on pourra développer les merveilleuses ressources cachées au fond de soi... On découvrira notre capacité à donner avec générosité et à recevoir avec gratitude. »
David Servan-Schreiber
« L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir. » Carl Gustav Jung
« Si on évite tout ce qui abime la vie et si l'on favorise au contraire tout ce qui la nourrit, on pourra développer les merveilleuses ressources cachées au fond de soi... On découvrira notre capacité à donner avec générosité et à recevoir avec gratitude. »
David Servan-Schreiber
En Biodanza, la vitalité va se définir par un bon niveau de santé, une aptitude à la joie de vivre, une bonne
organisation organique ; on va parler d’élan vital, de connexion à la vie, d’expression d’une vie saine et pleine
de sens. La ligne de la vitalité ne peut être dissociée des autres lignes ; lorsque la ligne de vitalité – qui est
le fondement des cinq lignes, est renforcée, les autres lignes en bénéficient, et vice-versa. La Biodanza, avec
les danses associées à des musiques choisies en fonction de leur incidence sur l’état émotionnel, va permettre
à chacun - à son propre rythme - de retrouver des comportements adaptés et porteurs de plus de vie.
Rolando Toro nous propose la reconnexion archaïque à notre semblable et aux forces vives de l’univers. La
pratique de la Biodanza va permettre de se reconnecter à un ressenti profond et d’être en mesure de
répondre à ses propres besoins fondamentaux, en libérant l’énergie disponible.
Le concept de vitalité peut se définir ainsi : c’est la capacité à répondre par l’action et le repos à ses
propres besoins. Cette pulsation va laisser place à la fluidité, à l’harmonie. La sensibilité, le ralentissement,
l’écoute de l’état intérieur du moment vont permettre d’entrer en contact avec une expression plus juste,
plus adaptée à l’environnement et de renouer avec un respect de soi global. La danse, par le mouvement, va
permettre de trouver une réponse adaptée au rythme, à la cadence et à la mélodie, d’expérimenter la
fluidité et l’autorégulation en contactant l’énergie disponible et en mettant en place l’action nécessaire.
Développer cette capacité d’être pulsant, attentif et sensible à soi, de vivre tout ce qui se situe entre les
deux pôles « conscience intensifiée de soi » et « régression » va permettre de se sentir unifié, de goûter la
complémentarité plutôt que la dissociation, de prendre soin de soi et de l’environnement tant extérieur
qu’affectif. Mettre la Vie au centre et ainsi donner vie au Principe Biocentrique.
Rolando Toro se propose de soumettre un modèle où figurent les aspects les plus divers du mouvement
corporel (incluant la posture existentielle – mouvement spontané et mouvement intentionnel contrôlé,
l’estime de soi, le contact et la fonction du lien) dans une approche holistique de l’être humain, afin de
générer un mieux être global et une meilleure santé. En Biodanza, c’est la motivation affective (le geste
porteur de sens) qui va générer le mouvement. Très souvent une séance va débuter par une marche (faisant
suite la ronde initiale), la marche est une activité physique des plus complètes. Marcher et danser pieds nus
permettent de dérouler le pied entièrement et ainsi de masser et faire circuler le sang dans tout le corps ;
ce qui crée un ensemble dynamique et synergique favorisant la vitalité. Marcher c’est également « avancer
dans l’existence », c’est une manière d’aller vers et dans le monde. Marcher est l’expression la plus évidente
et la plus claire de l’attitude d’un être humain face à la vie. La marche, la danse viennent nous toucher au
plus profond de notre être pour nous propulser en avant vers de nouvelles manières d’être au monde.
La Biodanza travaille à partir du centre affectif moteur qui intègre la motricité et stimule la vitalité. Pour
Rolando Toro « la danse est un mouvement intérieur qui donne vie à des actions vitales, il est fondamental de rencontrer la force positive qui fait croitre et se développer toute chose, les mouvements qui permettent
l’évolution. En ce sens la Biodanza serait la possibilité de s’adapter au mouvement cosmique ».
L’objectif principal de la Biodanza est l’intégration : intégration motrice, affectivo-motrice, sensitivo-
motrice... En stimulant notre vitalité - qui est la capacité de se déplacer dans le monde en tant qu’être
humain autonome, responsable de son mouvement et de ses actions – la Biodanza va nourrir et développer
des éco-facteurs positifs. Les éco-facteurs environnementaux pouvant être positifs (bienveillance, respect,
tendresse, etc...) ou négatifs (pollution, haine, jalousie, etc...). En Biodanza l’accent sera mis sur la
stimulation et la facilitation de l’expression de la vie en nous, pour un développement équilibré et
harmonieux d’un individu épanoui et sain.
« L’éveil est le passage de ce que nous pensons être à ce que nous sommes véritablement.
L’éveil correspond à la fin des illusions, de la primauté du mental et du choix délibéré de la dualité.
L’éveil est un déchirement. Le déchirement de tous les voiles dans lesquels nous nous sommes drapés au fil
des temps, jusqu’à ne plus distinguer notre nature profonde, notre essence.
L’éveil entraine l’écroulement de la forteresse de l’ego, cette construction savante qui nous a permis
d’expérimenter avec une conviction toujours renouvelée toutes les facettes de l’incarnation.
L’éveil sonne la fin de la récréation – au sein de cette cour dans laquelle nous avons joué tant de rôles – et
nous fait entrer dans la Création. Nous cessons alors d’être ces élèves bruyants, orgueilleux, dissipés,
craintifs et immatures pour devenir des maitres conscients d’eux-mêmes, centrés, autonomes et
responsables.
Parler « d’atteindre l’éveil » n’a pas de sens. Il n’y a ni voie, ni chemin, ni temps, ni distance nous séparant
de l’éveil. Tout simplement parce que tout est déjà présent, à l’intérieur de Soi. Il n’y a rien à devenir, à
faire, rien à acquérir ou a développer. En vérité, il n’y a rien à rejoindre qui ne soit déjà là.
S’éveiller c’est juste ouvrir les yeux et regarder vers Soi avec Amour. »
L’éveil - selon Gregory Mutombo
La sexualité
« Ainsi entre l’homme et la femme, la discorde naît-elle de ce qu’ils partagent : le refus du féminin. » Arouna Lipschitz « La voie de l’amoureux »
« Le plaisir n'est ni bon ni mauvais; il est savoureux. C'est pour avoir oublié cette évidence première que la
morale occidentale a faussé la vie intérieure de l'homme. Tout être humain a droit au plaisir. Ce droit est
inaliénable. Aucune religion ne peut l'en dépouiller. C'est pour s'être détourné du plaisir que l'homme s'est
engagé dans la guerre et s'est donné une histoire tragique. »
Auteur inconnu
« La guérison est une étape du mouvement créateur qu’est notre vie ; ce mouvement créateur est l’amour
lui-même. Ce mot est masculin au singulier et féminin au pluriel peut-être parce que l’énergie masculine
initie le projet créateur et que l’énergie féminine le réalise à travers de multiples formes. »
Guy Corneau « La guérison du cœur »
« Ainsi entre l’homme et la femme, la discorde naît-elle de ce qu’ils partagent : le refus du féminin. » Arouna Lipschitz « La voie de l’amoureux »
Pour Rolando Toro Araneda la sexualité est l’ensemble des caractéristiques particulières qui distinguent
physiquement, psychiquement et émotionnellement le mâle de la femelle aussi bien dans les espèces animales
que végétales. C’est cette différenciation sexuelle qui rend possible la fécondation. La sexualité a son origine dans l'instinct sexuel qui assure la reproduction et le flux de la vie. Selon les cultures, les religions
et l’éducation, la sexualité est vécue de façon différente. Dans notre société qui prône la liberté sexuelle, il
existe de grandes déviances, beaucoup d’ignorance sur le sujet et une certaine difficulté à en parler
vraiment librement. Le côté sacré de cette union de deux différences est depuis longtemps perdu, les
pouvoirs politiques, économiques et religieux font que se perpétuent oppression, exploitation et aliénation.
Mais il faut reconnaître que la sexualité est un de ces mystères de la vie ; même si la biologie, la
psychologie, la psychanalyse et la science permettent d’en comprendre certaines facettes, le mystère reste
entier...
La sexualité ne se limite pas à la reproduction et à l’orgasme. Elle implique la totalité de l’être, elle se vit
et se sent plus qu’elle ne s’explique. C’est la force secrète et le cœur de notre motivation à vivre. Selon
Rolando Toro, pour redonner à la sexualité son expression naturelle, il est indispensable que l’être humain
reconnaisse ses besoins fondamentaux de sexe, d’amour, de contact et d’intimité profonde. Ce qui implique de
sortir du système patriarcal, du machisme et du féminisme, de sortir de l’autoritarisme, de l’idéalisme et du
fascisme domestiques, d’être en capacité de créer une véritable poétique du lien.
« Sortir de l’aliénation pour trouver l’alliance... » nous dit Patrice Brasseur.
En Biodanza, la ligne de la sexualité est en lien avec le besoin de contact et de sentir du plaisir dans son
corps ; elle touche à tout ce qui est envies, désirs, voluptés et sensations agréables. Pour Rolando Toro,
notre existence est imprégnée de sexualité et se sentir vivant reflète l’énergie diffuse de l’érotisme. Le
désir est la source de réalisation du plaisir : le désir induit du plaisir qui induit plus de désir... Plus on aiguise
le désir (notre envie) plus la récompense du plaisir sera grande. La proposition est de renouer avec notre
corps source de plaisir, de célébrer nos épousailles intérieures, cette harmonie (union entre deux opposés) du
principe féminin et du principe masculin dont nous sommes l’expression, quel que soit notre sexe.
Rolando Toro nous invite à ne pas chercher la jouissance ou l’orgasme, mais à ouvrir tous les possibles pour
accéder au plaisir sous toutes ses formes. Ainsi en Biodanza rien n’est bon ou mauvais, c’est à chacun de
définir ce qui est bon pour lui. La notion de ‘bien’ sera tout ce qui est plaisir, la notion de ‘mal’ tout ce qui
est souffrance, l’autre me révélant où j’en suis avec mes incomplétudes.
L’amour s’apprend nous dit Rolando Toro Araneda.
Ce que propose la Biodanza c’est le choix réciproque de se faire plaisir.
Ce que propose la Biodanza c’est le choix réciproque de se faire plaisir.
« La force de la danse c’est qu’elle joue sans détour du désir des corps. Tout art, même le plus abstrait,
n’existe que par la sensualité – que parce qu’à un moment ou à un autre il s’adresse directement et
intensément à un ou plusieurs sens. D’une façon ou d’une autre, l’amateur de danse est ‘branché’ sur les
corps. D’une façon ou d’une autre, il bande. »
« ... en tout cas ces deux danseurs sont prodigieux et dépensent en quelques minutes des kilowatts
d’énergie... Une auréole de sueur. La sueur, d’ordinaire arrive comme honteusement, subrepticement, restant
collée à la peau, humidité rampante et non choisie, signe moite de l’imperfection de l’homme (les anges ne
suent pas). Ici, au contraire, elle semble produite, quasi à volonté, création continue, signe altier d’une
presque surhumanité, incarnation liquide de l’énergie spirituelle, âme d’eau. Comme si le corps entreprenait à
la fois d’irradier et de se dissoudre : la sueur devient le nimbe du corps en transfiguration. »
Extraits de « Si la danse est une pensée » de Dominique Noguez
« Le pardon n’est pas une grâce que l’on accorde à celui ou celle qui nous a blessé, trahi, abandonné,
manipulé ou trompé.
Le pardon n’attend pas les excuses de l’autre, la reconnaissance de sa faute.
Le pardon n’a, en vérité, pas besoin d’un changement d’attitude de l’autre pour se manifester.
Pardonner, c’est dire : « Je décide de ne plus jamais souffrir du fait des actions, paroles ou intentions de l’autre ». Et le vivre.
Pardonner, c’est soigner ses propres blessures.
Pardonner, c’est se guérir.
Le pardon est un acte d’amour envers soi.
Le pardon est une des principales clés ouvrant à l’éveil. »
Le pardon – selon Gregory Mutombo
Le pardon n’attend pas les excuses de l’autre, la reconnaissance de sa faute.
Le pardon n’a, en vérité, pas besoin d’un changement d’attitude de l’autre pour se manifester.
Pardonner, c’est dire : « Je décide de ne plus jamais souffrir du fait des actions, paroles ou intentions de l’autre ». Et le vivre.
Pardonner, c’est soigner ses propres blessures.
Pardonner, c’est se guérir.
Le pardon est un acte d’amour envers soi.
Le pardon est une des principales clés ouvrant à l’éveil. »
Le pardon – selon Gregory Mutombo
La créativité
« L’essence première de l’être humain est d’être un créateur. Nous sommes à la fois le message, la créature et le créateur. »
Rolando Toro Araneda
« Tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore» Epictète
« L’essence première de l’être humain est d’être un créateur. Nous sommes à la fois le message, la créature et le créateur. »
Rolando Toro Araneda
« Tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore» Epictète
Une définition basique de la créativité est « l’ensemble des fonctions liées à notre capacité à nous
exprimer ». C’est un dialogue entre les deux cerveaux, une façon de mettre en lien des choses qui n’ont pas
forcement de rapport. La créativité est l’expression même de la vie en nous - les forces bio-cosmiques
s’exprimant de manière singulière à travers chaque individu... Selon Rolando Toro, la créativité fait partie
d’un processus de transformation cosmique. C’est une pulsion à innover par rapport à la réalité. Et comme il
le dit si justement « l’acte créateur est toujours le résultat expressif, visible de l’acte de vivre ». La
conception biologique de la créativité est permissive - non pas répressive, et facilitante plutôt
qu’exemplaire. L’on est dans le processus créatif lorsque faire et être sont confondus...
La proposition de la Biodanza est de faciliter l’expression de la vie et de nous apprendre à manifester la vie
en nous sans répression : cesser de vouloir plaire (au détriment de ma nature profonde) ou vouloir faire du
beau (dans l’attente d’un résultat conforme). La pratique va faciliter l’intégration des pensées, du ressenti
et de l’action, permettant une cohérence de l’être. Ce n’est pas une approche culturelle mais existentielle et biologique. Pour la ligne de créativité Rolando Toro parle de « surabondance » et de la nécessité de faire
des choix (selon le concept de Newman, l’être créateur est souvent exposé à mener un combat contre sa
propre surabondance). La créativité est une façon d’intégrer les opposés, de trouver un chemin entre des
possibilités infinies vers un nouvel ordre. La Biodanza est un cadre approprié pour la créativité : avec sa
structure sécurisante, elle permet de dépasser les limites du connu, d’oser un nouveau comportement, une
nouvelle manière d’être. Les vivencia nous proposent en permanence d’avoir le courage de faire des choix, de
développer l’expression de nos potentiels, d’élargir notre capacité à aimer et à vivre. C’est le flux entre
l’inspiration (au sens d’être inspiré) et l’expression qui va induire l’acte créateur - acte de se mettre soi-
même au monde. La musique, la danse, le groupe vont faciliter cette expression naturelle de la créativité.
Pour favoriser l’expression de la vie - et donc de la créativité, il est essentiel de savoir faire avec la prise
de risque, la persévérance (le insiste auquel nous convie Rolando Toro), la tolérance à l’ambigüité, l’ouverture
d’esprit, une bonne connaissance de soi et une bonne auto-évaluation, la flexibilité et l’adaptation, le
décryptage des émotions. Nous pouvons noter que les ennemis de la créativité sont : le conformisme, une
trop grande vigilance, le stress, le contrôle et le jugement, l’auto-dévalorisation, la peur de ne pas être
aimé, les rêveries stériles (sans concrétisation), les pressions psychologiques...
La Biodanza favorise l’intégration des trois centres (désirant, affectif et pensant), et cette ré-union des
trois centres est source de liberté, d’ouverture, de cohérence.
Sortir du vouloir « bien faire » et apprendre à se « faire du bien »...
« Ce n’est ni une grande intelligence, ni l’imagination, ni les deux à la fois qui sont à la base créatrice du génie. Amour ! Amour ! Amour ! Voilà l’âme du génie »
Wolfang Amadeus Mozart
« Trouver sa voix (voie) revient donc à devenir un être humain en pleine possession de son énergie, homme
total, homme individué, c’est-à-dire non dépendant, agissant sur sa vie et dans sa vie, et non
perpétuellement en réaction. L’être humain se définit essentiellement par sa capacité à trouver son axe, à
s’y installer et à s’y maintenir.
Lorsque dans la chaleur habitée et féminine d’une voix enveloppante, l’être humain devient sa propre mère, il
est en sécurité.
Lorsque dans l’affirmation directive et masculine d’une parole claire et profonde, il devient son propre père,
il prend sa place. »
Extrait de « La voix énergie » de Jacques Bonhomme
L’affectivité
« Peu importe le chemin : tous les chemins se valent. L'important est de suivre un chemin qui a du cœur. » Carlos Castaneda
« Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire. » Voltaire
« Tout ce que nous faisons est soit un geste d’amour, soit un appel à l’aide.
Oui, absolument tout ce qui n’est pas doux et aimant est un cri de détresse déguisé. »
Marianne Williamson
« Si quelqu’un du fond du cœur désire aimer, toujours mieux et toujours davantage et sans exclure personne, il peut arriver qu’il se trompe de chemin et s’égare mais il est impossible qu’il se perde. »
Maurice Bellet « La traversée d’en-bas »
« Peu importe le chemin : tous les chemins se valent. L'important est de suivre un chemin qui a du cœur. » Carlos Castaneda
« Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire. » Voltaire
« Tout ce que nous faisons est soit un geste d’amour, soit un appel à l’aide.
Oui, absolument tout ce qui n’est pas doux et aimant est un cri de détresse déguisé. »
Marianne Williamson
« Si quelqu’un du fond du cœur désire aimer, toujours mieux et toujours davantage et sans exclure personne, il peut arriver qu’il se trompe de chemin et s’égare mais il est impossible qu’il se perde. »
Maurice Bellet « La traversée d’en-bas »
L’affectivité est cette capacité de se sentir en relation, d’ouvrir son cœur ; elle induit des sentiments
comme l’amitié, le sentiment maternel ou paternel, la camaraderie et l’amour. La colère, la haine, l’envie, l’insécurité, la jalousie font également partie de l’affectivité, laquelle est l’expression de l’identité.
L’affectivité englobe tous les états de l’humeur, elle est complexe et implique une notion de durée dans le
temps, de participation de la conscience, ainsi qu’une représentation symbolique. L’affectivité est la
reconnaissance du lien, la manifestation de ce qui nous relie à l’autre. Elle peut avoir la dimension de l’amour
« différencié » pour une personne en particulier, ou de l’amour « indifférencié » pour l’être humain en
général.
L’affectivité n’a pas forcement à voir avec la sensibilité et l’intelligence. C’est en quelque sorte
l’intelligence du cœur qui se construit dès la petite enfance par la nourriture et la sécurité apportées au
nourrisson. Il semble que le contenant de sécurité affective soit au moins aussi important dans le
développement de l’enfant que le besoin de nourriture. L’enfant a également besoin de liberté et
d’autonomie pour son développement personnel. C’est cet équilibre entre permissivité et limites que les
parents se doivent de rechercher et de donner à l’enfant, pour lui permettre de se construire une identité
saine et avoir le sentiment de sa valeur en tant qu’être unique et précieux.
Le sentiment d’amour pour l’humanité en général fait partie du processus d’évolution de l’espèce humaine
selon Rolando Toro. Oser plonger dans sa part d’ombre et accueillir sa part de lumière en toute humilité
sont certainement les actes les plus difficiles et les plus douloureux pour un humain en phase de
transformation vers plus d’humanité. La Biodanza stimule la part lumineuse de l’individu. Pour Rolando Toro
Araneda l’être humain est fondamentalement bon, et il nous parle d’une intelligence : l’intelligence affective.
En Biodanza la proposition est de créer un environnement protecteur, permissif, afin de générer des émotions
positives par le plaisir. Il s’agit en quelque sorte de bombarder les participants d’éco-facteurs stimulants
des émotions positives pour obtenir la récompense du bien-être et du plaisir. En Biodanza il n’y a pas de
compétition ; il nous est offert l’opportunité d’exprimer notre propre puissance - qui n’enlève rien à l’autre.
La capacité à reconnaître la puissance de l’autre permettant au contraire de se connecter plus
profondément à la sienne propre. Devenir « authentique » est la clé : oser se montrer tel que l’on est, sans
honte et sans prétention, assumer pleinement et simplement son humanité... Devenir authentique signifie
« inclure » tout ce qui fait partie de moi (ce que j’apprécie et ce que j’apprécie moins), plutôt que de
renier, refuser, rabrouer à tout prix ce qui ne me plait pas chez moi.
La vivencia est une sensation cénesthésique momentanée, liée à une émotion (qui peut nous
surprendre) tandis que l’affectivité va se nourrir dans le temps et, au cours des expériences vécues et
partagées, permettre de créer et de tisser des liens très forts (« l’autre » s’installe dans mes cellules, dans
mes organes).
C’est l’intégration des trois centres (désir, affect, pensée) et des trois cerveaux (archaïque, mammalien,
néocortex) qui est visée en Biodanza. Cette intégration permet un flux, une communication harmonieuse
entre instincts/pulsions et émotions/conscience. Il ne s’agit plus d’agir et de réagir sous le coup d’une
émotion mais de donner une réponse affective à des stimuli. Petit à petit, la Biodanza nous apprend à choisir
la réponse adaptée, et ce avec le plaisir intense de se sentir connecté, en phase et cohérent.
J’aime bien cette définition de l’amour donnée par Hélène Levy-Benseft :
« L’amour c’est ce qui vient m’obliger à dépasser les limites de moi-même pour que je me surprenne.»
« Avez-vous noté qu’étreinte est l’anagramme d’éternité ???!!!... » Arouna Lipschitz
«... Et l’Amour existe dans chaque âme. Sachez-le, intégrez-le. Même les âmes que vous pouvez voir et
concevoir comme froides, mauvaises ; celles qui agissent d’une façon que vous pouvez appeler sans-cœur ou
cruelle, faisant du mal à d’autres âmes. L’Amour est présent dans chaque cœur qui bat. C’est la déformation
de l’expérience de l’Amour qui cause la difficulté. C’est la déconnexion à l’Amour qui crée la souffrance.
Et la façon dont les humains traitent leurs déconnexions, la façon dont ils utilisent et agissent avec leur
souffrance fait que la souffrance se reproduit dans le monde. Alors, ces individus que vous voyez agir d’un
point de vue qui ne semble pas partir du cœur, sachez dans votre cœur que c’est parce qu’ils ne connaissent
pas le centre de leur propre cœur. Et c’est la plus grande tragédie qui puisse exister. Car ces personnes
vivent dans le drame et créent du drame. »
Extrait - Lee Harris
"Pour meilleures que soient nos intentions, si nous partons de notre expérience du malheur, de la peur, de la
répression, de la dépression, de l'angoisse, de la violence, de la colère, nous serons au mieux des révoltés. Au
pire, des soumis. La plupart du temps, des guerriers, des bourreaux ou des victimes. C'est de la part
amoureuse, hédoniste, généreuse, osée, créatrice, voluptueuse, enthousiaste, tendre, imaginative, puissante,
protectrice, visionnaire de nous-mêmes que peuvent surgir les réponses à l'appel en nous de la vie. Quelles
que soient la force ou la fragilité de l'individu et de l'espèce, c'est de leur part de lumière que peut
s'orienter la progression vers leur propre expansion".
Rolando Toro Araneda
La transcendance
« Celui qui transcende les couples de contraire n’aura aucune peine à briser ses chaînes» Extrait de la Bhagavad Gita
« Celui qui transcende les couples de contraire n’aura aucune peine à briser ses chaînes» Extrait de la Bhagavad Gita
Pour Rolando Toro Araneda le concept de transcendance fait référence à une fonction naturelle chez
l’homme, qui est de sentir et d’entretenir un lien avec tout ce qui existe - sentir l’essence de sa propre
place dans l’univers. Les instincts ont pour objectif de nous réunifier, ce qui ne semble pas évident dans nos
sociétés où nous sommes coupés de nos sources vitales et bien plus dispersés et séparés qu’unifiés. La
Biodanza est un moyen de nous reconnecter à nos instincts. Tout modèle de comportement, qu’il soit culturel,
religieux ou politique entraîne des déviances et des aliénations, c’est pourquoi la Biodanza ne propose pas de
modèle, mais invite chaque individu à se connecter avec lui-même dans un processus d’intégration et de
développement, afin de s’épanouir. Ce système invite à renouer avec le sentiment du merveilleux, à nous
sentir relié à tout l’univers, à nous connecter à cet élan divin qui nous habite depuis la nuit des
temps. Liberté et respect en sont les concepts de base.
Pour Rolando Toro il est temps de passer du développement personnel au développement universel car nous
sommes tous concernés par la Vie sur notre planète Terre et, selon lui, notre avenir dépend de notre
capacité à vivre cette transformation de vision et de perception, à retrouver cette unité, ce lien au Tout.
Nous avons besoin de renouer avec le sacré. Le Principe Biocentrique – qui voit en la Vie la plus haute
manifestation du mystère divin – est ce qui distingue la Biodanza de toute autre forme de psychothérapie ou
de religion. Et c’est la danse qui change notre perception et nous permet de venir toucher à cette sensation intense d’être vivant « ici et maintenant », d’être soi avec et au milieu des autres ; véritable révolution par
le droit à la joie, à l’amour et au contact, au respect de la Vie ! Rolando Toro parle de relation écologique,
et il est important de noter que la Biodanza s’intéresse et s’oriente vers les grandes fonctions qui
garantissent la santé.
Transcender signifiant «dépasser une limite dans un processus d’expansion», l’intégration est la
manifestation d’une réunification au Grand Tout. Le concept de transcendance en Biodanza est donc la
capacité à arrêter de s’identifier à notre ego pour retrouver le lien véritable au vivant. Enfant, l’être est
relié car il n’y a pas de séparation entre l’instinct et la spiritualité, puis l’ego (le « moi-je ») prend toute la
place. L’expérience, la réflexion, la Vie font que l’on peut ré-apprendre à percevoir les choses autrement.
L’intégration des pulsations des cinq lignes de vivencia va se manifester par une expansion de conscience. En
Biodanza on va utiliser l’état de transe pour favoriser une ‘renaissance’, un retour vers un état antérieur à
la répression. La transe (passage d’un état à un autre) et la régression (retour psychophysiologique à un
état fœtal ou périnatal) vont favoriser un renouvellement organique et une possibilité de guérison, dépendant
de la capacité de chacun à s’abandonner totalement.
Selon Rolando Toro, la sensation intime d’être relié au Tout est une expérience qui change notre attitude
face à la vie. La Biodanza nous propose d’aller vers une acuité de nos sens au cœur du visible, de renouer
avec le sentiment du merveilleux. Les rencontres, avec l’autre, avec les autres, avec soi-même vont modifier
perceptions et sensations. Petit à petit les barricades et les carapaces vont pouvoir se désintégrer et laisser
place à plus d’ouverture et de sensibilité... C’est en tout cas une invitation et des possibles à vivencier !
Toutes les danses cosmiques de célébration du lien entre l’homme et la nature, l’homme et sa nature,
possèdent une dimension initiatique. Elles représentent les noces avec l’univers, la fusion entre le danseur et
l’énergie créatrice de vie. Le paradoxe (être, chose ou fait qui parait défier la logique parce qu'il présente
des aspects contradictoires) devient la norme...
« Abandonnez toutes les idées que vous cultiviez concernant qui vous êtes et devenez votre être véritable.
Lorsque vous vous abandonnez à votre vraie nature, à ce que vous êtes réellement, vous ne souffrez plus.
Lorsque vous vous abandonnez à votre vrai ‘moi’, vous vous en remettez à la Vie. Une fois ce pas franchi, il
n’y a plus de lutte, plus de résistance, plus de souffrance... Lorsque vous vous éveillez, votre cœur devient
une expression de l’Esprit, une expression de l’Amour, une expression de la Vie. Quand vous êtes conscient
que vous êtes cette force qu’est la Vie, tout devient possible... Tous les enseignements nous parlent de
recouvrer sa divinité et de trouver Dieu en soi. Tous nous disent d’ouvrir notre cœur et d’acquérir la
sagesse... Nous devons avoir le courage de nous frayer un chemin à travers nos peurs et les transformer afin
de ne plus craindre d’aimer... La seule chose à faire est de jouir de la vie, d’être vivant, de guérir le corps
émotionnel afin de créer sa vie de telle manière que nous puissions partager ouvertement tout l’amour que
nous portons en nous... Vous pouvez devenir si forts et si puissants que votre amour pour vous vous
permettra de transformer votre rêve de peur en rêve d’amour, et votre souffrance en bonheur. »
Don Miguel Ruiz...
Facilitatrice
« Quand tu prépares quelque chose, fais tout comme si tout ne dépendait que de toi... Et quand cette chose doit arriver, pries comme si tout ne dépendait que de Dieu ! »
St Ignace de Loyolla
« Nous pouvons tous être cette première personne qui choisit la paix...
Ce n’est pas que nous pouvons l’être, en réalité ça ne peut être que nous. »
Marie-Pier Charron
« Quand tu prépares quelque chose, fais tout comme si tout ne dépendait que de toi... Et quand cette chose doit arriver, pries comme si tout ne dépendait que de Dieu ! »
St Ignace de Loyolla
« Nous pouvons tous être cette première personne qui choisit la paix...
Ce n’est pas que nous pouvons l’être, en réalité ça ne peut être que nous. »
Marie-Pier Charron
Je ne connais pas l’auteur de cette phrase, mais elle me semble parfaitement adaptée : « Nous ne pouvons
pas tenir une torche pour éclairer le chemin d’un autre sans illuminer le notre ! » Alors OUI - j’ai envie
d’illuminer mon propre chemin !
Je propose à mon tour à des personnes de découvrir, de goûter, de faire entrer la Biodanza® dans leurs vies
si elles le désirent. J’anime chaque séance avec ce que je suis... Une de mes plus grandes appréhensions
depuis toujours est de m’exprimer face à un groupe... Je crois bien avoir vaincu le démon et j’en suis fière,
même s’il reste du chemin à parcourir dans la grâce et l’aisance, j’ai bon espoir d’acquérir de plus en plus de
facilité à faciliter !
Faciliter, c’est oser me montrer telle que je suis...
Faciliter, c’est trouver les mots pour me dire...
Faciliter, c’est faire l’expérience du « lâcher prise » : tout donner et ne rien attendre en retour...
Faciliter, c’est aller à la rencontre de l’autre et me rencontrer en chemin...
Faciliter, c’est ne plus vouloir être parfaite et m’accueillir là ou j’en suis...
Faciliter, c’est mettre plus de vie dans ma vie et donner en-vie...
Faciliter, c’est fluer entre exigence et indulgence...
En fait faciliter, c’est décider que je choisis de prendre soin quotidiennement de la relation la plus importante dans ma vie : celle avec « moi m’aime » !
« Incarne ce que tu enseignes, et n’enseigne que ce que tu incarnes » Christophe Yann
Faciliter, c’est trouver les mots pour me dire...
Faciliter, c’est faire l’expérience du « lâcher prise » : tout donner et ne rien attendre en retour...
Faciliter, c’est aller à la rencontre de l’autre et me rencontrer en chemin...
Faciliter, c’est ne plus vouloir être parfaite et m’accueillir là ou j’en suis...
Faciliter, c’est mettre plus de vie dans ma vie et donner en-vie...
Faciliter, c’est fluer entre exigence et indulgence...
En fait faciliter, c’est décider que je choisis de prendre soin quotidiennement de la relation la plus importante dans ma vie : celle avec « moi m’aime » !
Je ne suis la porte-parole d’aucune leçon plus ou moins bien apprise ; bien au contraire, c’est à chaque fois
pour moi l’occasion de trouver mes mots pour mettre à l’épreuve cette proposition de processus d’évolution
qu’est la Biodanza. L’occasion de mettre en pratique ce rêve de Rolando Toro Araneda d’une humanité plus
humaine, plus sensible, plus respectueuse, plus vraie...
Oser parler, oser me dire, transmettre mon
expérience, mon vécu, mes envies, ce en quoi je crois, est un bouleversement total de ma façon d’être.
« Incarne ce que tu enseignes, et n’enseigne que ce que tu incarnes » Christophe Yann
« Chacun dans son existence peut avoir deux attitudes : Construire ou Planter.
Les constructeurs peuvent rester des années attelés à leur tâche, mais un jour ils la terminent. Alors ils
s’arrêtent et ils sont limités par leurs propres murs. La vie perd un sens quand la construction est terminée.
Mais il y a ceux qui plantent. Ceux-là souffrent parfois des orages, des saisons, et se reposent rarement.
Cependant, contrairement à un édifice, le jardin ne cesse jamais de pousser. Et, en même temps qu’il exige
l’attention du jardinier, il lui permet aussi de vivre sa vie comme une grande aventure. Les jardiniers se
reconnaîtront car ils savent que dans l’histoire de chaque plante se trouve la croissance de toute la Terre. »
Extrait de « Brida » de Paolo Coelho
« La grâce est un mouvement descendant en réponse au mouvement ascendant de rendre grâce.
La grâce est le sentiment qui envahit le cœur de celui qui sait rendre grâce à la vie. »
Rolando Toro Araneda
...
Rolando Toro Araneda
...
MERCI à TOUS, MERCI à la VIE, MERCI à MOI M’AIME...
Aix-en-Provence Aout 2014
Celui qui sait marcher sait danser, voici donc ma prière pour terminer cette monographie:
Que je marche en beauté...
Que tu marches en beauté...
Que tous les êtres proches ou lointains marchent en beauté... Que notre planète et l’univers entier marchent en beauté...
Méditation de John Kabat Zinn
Que je marche en beauté...
Que tu marches en beauté...
Que tous les êtres proches ou lointains marchent en beauté... Que notre planète et l’univers entier marchent en beauté...
Méditation de John Kabat Zinn
La danse est la musique rendue visible...
La danse est le langage caché de l’âme...
La danse, c’est de la poésie silencieuse...
Danser, c’est se révéler...
Danser, c’est rêver avec ses pieds...
Danser d’abord, penser ensuite, c’est l’ordre naturel des choses...
Emouvoir, bouger, inspirer, sont les vrais cadeaux de la danse...
Encore une citation dont je ne connais pas l’auteur !
La danse est le langage caché de l’âme...
La danse, c’est de la poésie silencieuse...
Danser, c’est se révéler...
Danser, c’est rêver avec ses pieds...
Danser d’abord, penser ensuite, c’est l’ordre naturel des choses...
Emouvoir, bouger, inspirer, sont les vrais cadeaux de la danse...
Encore une citation dont je ne connais pas l’auteur !